Le 14 décembre 2024, le député national, Docteur Benoît SHAKASAKA TETE, élu de la circonscription électorale de Tshangu, a adressé une question écrite à Madame la Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, interpellant le gouvernement sur la profanation du mausolée de Patrice-Emery Lumumba situé à plein cœur de la capitale congolaise, Kinshasa. Cette question vise à éclairer la nation sur plusieurs points essentiels liés à cet acte odieux et à l’absence de suites concrètes depuis lors.
Les interrogations portent notamment sur :
Les circonstances exactes de la profanation et les mesures prises pour identifier et sanctionner les auteurs.
Les dispositions adoptées pour renforcer la sécurité autour du mausolée afin de prévenir de tels actes à l’avenir.
Les éventuelles défaillances qui auraient permis la survenue de cet incident.
Les initiatives envisagées pour sensibiliser la population au respect du patrimoine historique et culturel, tout en honorant dignement la mémoire de Patrice-Emery Lumumba.
Les dispositions coutumières prises, avec l’implication des autorités traditionnelles, pour honorer les ancêtres et éviter tout mauvais sort lié à cet acte de profanation.
Un incident qui reste sans réponse
Le mausolée de Patrice-Emery Lumumba, héros national de la République démocratique du Congo, a été profané il y a de cela un mois, dans la nuit du 19 novembre 2024. Situé à la Place de l’Échangeur de Limete à Kinshasa, ce lieu emblématique, symbole de la mémoire collective et de l’indépendance nationale, a été vandalisé par des individus non identifiés. Ces derniers ont forcé l’entrée, brisé une vitre, et jeté le cercueil au sol, un acte choquant qui avait suscité l’indignation générale.
Dans un communiqué publié peu après l’incident, le ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine avait fermement condamné cette profanation, promettant des mesures fortes pour sanctionner les auteurs et restaurer le site. Cependant, depuis cet événement, aucune suite concrète n’a été donnée à l’affaire. L’opinion publique reste sans réponse quant à l’état des enquêtes et aux engagements pris pour protéger ce lieu hautement symbolique.
Un appel à la responsabilité collective
Cet acte odieux doit être un catalyseur pour réaffirmer l’importance de la mémoire collective et du respect des symboles nationaux. La nation attend des réponses concrètes et des mesures fermes pour garantir que de tels incidents ne se reproduisent plus, tout en honorant dignement la mémoire de Patrice-Emery Lumumba, père de l’indépendance congolaise.
Éden-Pascal