À l’instar d’autres artistes musiciens partis avant elle dans l’au-delà, la brusque et brutale disparition de la « reine de mutuashi« , l’artiste TSHALA MUANA a déjà commencé à faire parler d’elle. Des interrogations de certains membres de sa famille biologique depuis la morgue du Cinquantenaire à un audio de l’artiste elle-même racontant ses déboires avec son controversé amant Claude MASHALA suspecté par les nièces de la défunte, les commentaires dans l’opinion vont dans tous les sens.

A en croire ses nièces en colère, « il n’y a que Claude MASHALA qui peut relater à la famille éplorée, les circonstances entourant la mort inopinée de leur tante Elisabeth TSHALA MUANA MUIDIKAYI, alias « mamu nationale ». Ce, pour avoir été le seul à la conduire aux soins dans un centre médical à Kinshasa jusqu’à rendre l’âme et, l’amener, sans en informer au préalable la famille biologique, à la morgue du cinquantenaire comme s’il se reprochait quelque chose qu’il doit de gré ou de force nous avouer »; confient-elles d’un ton menaçant.

VOICI CES DERNIERS MOTS DE L’ARTISTE QUI FONT TÂCHE D’HUILE

Dans une vidéo circulant sur la toile, une vielle dame en pleurs à la morgue du cinquantenaire cite nommément Claude MASHALA comme celui qui contribué d’une manière ou d’une autre à la mort de sa sœur pour l’avoir dépouillé de tout en vendant biens mobiliers et immobiliers de l’artiste qui commençait à tout quémander. Des mots qui corroborent à ceux qui sont écoutés dans un audio extirpé vraisemblablement d’une conversation WhatsApp entre l’artiste et un dignitaire de l’ancien régime qui la soupçonnait de lâcher Joseph KABILA pour rejoindre Félix TSHISEKEDI.

Votre média en ligne, www.kiosquedafrique.com, vous livre ici en écriture (en français), les mots suscitant la pitié, de l’artiste en pleurs :

« Tu ne devais rien craindre pour moi mon frère. Je suis une vieille femme, et c’est dans mon intérêt d’avoir constamment des réserves dans mon agir. D’abord je n’ai pas des camarades à qui me confier. Le seul camarade à qui me confier est papa Claude qui venait d’ailleurs d’être repéré, comme il me l’a dit. Ils lui ont ravi le véhicule et, est resté depuis piéton. Nous vivons vraiment en grande difficulté avec des filatures d’agents tous les jours. C’est vrai qu’on a même pas peur bien que sachant combien les ennemis nous cherchent de toutes les manières. S’il m’était arrivé de chanter finalement pour Chef, c’est parce que j’ai été vraiment supplée comme quoi il devait effectuer un périple kasaïen… d’où il lui fallait une chanson pour ça. Cela ne m’enlèverait pas mon kabilisme ; m’avaient-ils assuré. Je l’avais fait sans jamais voir ou parlé avec le Chef en question. Et tout s’était arrêté là. Jamais je ne peux changer de Camp. Une vérité que je puis t’avouer est qu’à cause de Mzée Laurent Désiré KABILA, je ne peux pour rien au monde abandonner son fils. C’est vrai que nous avons des grandes difficultés depuis un bon moment, nous ne travaillons pas. Tu sais que de mon côté, tout est sans dessus-dessous. Que puis-je faire ? On vient de me chasser de la CENI où nous avons été appelés pour un projet artistique lié au calendrier électoral. Dès le premier jour, j’ai été débarquée sans aucun motif. Maintenant, nous n’attendons que le nôtre puisse candidater à la présidentielle…qu’il n’ait peur de rien. Mais moi, fais-moi confiance, je ne peux me permettre de dire n’importe quoi, suis une grande personne. Mais saches que nous souffrons beaucoup. Papa nous avait envoyé auprès de Moïse, mais il ne nous prend plus au téléphone…nous ne savons où aller. Papa Shadary aussi c’est très difficile avec ces jeunes qui l’embrouillent , il est devenu injoignable, invisible. Je te rassure que les nôtres ne sont allés nulle part et n’ont pas trahi, mais ils n’attendent que le signal et vous verrez vous-mêmes. Ton grand-frère est un combattant. Tout a été fait sans succès, tu crois que c’est maintenant qu’on est prêt du but que nous allons céder ? Jamais…Ces gens (les Tshisekedistes) ne nous aiment pas. Ce sont des mauvaises personnes qui bouffent seules. Même ceux qui les ont rejoint, on ne voit toujours pas le meilleur qu’ils ont pu avoir. Je suis artiste et je le resterai…je ne chercherai pas à devenir ministre ou gouverneure. J’avais chanté pour eux certes, mais je ne serai jamais la leur« ; confiait-elle à son interlocuteur.

Des mots qui s’apparentent à une longue et pénible justification de l’artiste auprès de son interlocuteur qui l’accusait sans doute d’avoir rejoint la famille politique de Félix TSHISEKEDI par sa chanson ou ses communications.

Nous ne sommes encore qu’au premier jour, voire à quelques heures de la mort de l’artiste, et voici tout ce qui se raconte et se vit; qu’en sera-t-il dans les prochains jours avant et/ou après son inhumation ?

Wait and see !

Dieu merci KANDA MPOYI.