A l’instar de son homo Godé MPOY KADIMA de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa (APK) qui organisa en février 2019 un pseudo-recrutement pour le personnel de cette institution, Dénis KADIMA vient de flouer des milliers des congolais dans un recrutement qui n’en était pas un depuis juillet dernier.

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis que la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, avait lancé un communiqué relatif au recrutement du personnel opérationnel devant travailler dans la révision du fichier électoral avec promesse que les candidats retenus verront leurs noms affichés dans différentes antennes disséminées à travers la République. Après plusieurs reports pour ladite publication des listes des candidats retenus, le Rapporteur de cette institution d’appui à la démocratie, Patricia NSEYA (pourtant issue du parti présidentiel UDPS) avait effectué une sortie médiatique pour apaiser les milliers des jeunes d’inquiétant du temps que prenait la publication. « Nous aimerions rassurer nos compatriotes ayant candidaté à différents postes des raisons d’incessants reports dûs indépendamment de notre bonne volonté. C’est principalement en raison d’un nombre croissant des candidatures qui doivent toutes être minutieusement épluchées. Que les listes vont très prochainement être publiées« ; rassurait-elle il y a plus de deux semaines passées.

« De la poudre aux yeux; du n’importe quoi« ; estimaient la plupart des jeunes kinois interrogés par média kiosquedafrique.com.

Du déjà vu et entendu !

La République Démocratique du Congo est l’un des pays en Afrique, mieux au monde où le taux de chômage est plus que vertigineux. Et les conséquences dans la jeunesse sont sans appel : délinquance juvénile caractérisée par le banditisme urbain (kulunas, vol à la manchette et aux armes à feu, etc.), la prostitution systématique dans les milieux des jeunes à la recherche du gain facile (lesbianisme et transexuallité), recours au fétichisme ou à l’occultisme pour un enrichissement rapide, l’adhésion dans les partis politiques dans l’espoir d’être pistonnés, etc..

En effet, maintes fois des vices ont été dénoncés dans le processus de recrutement aussi bien dans les institutions publiques que privées, notamment le népotisme, le favoritisme, le clientélisme… comme ce fut le cas du vrai-faux recrutement du personnel administratif de l’APK par son Président, Godé MPOY KADIMA, qui avait promis, à l’instar de Dénis KADIMA, d’afficher les noms des candidats ayant réussi au test sans jamais le faire jusqu’à aujourd’hui. A la place de ceux qui avaient postulé et passé le test, avait révélé à son temps un journaliste au cours de l’émission « Kiosque » de Serge KABONGO, que « le pasteur-professeur avait pistonnés ses fidèles, et certains députés provinciaux avaient recommandé les leurs ». Si un pasteur (de surcroît) a été capable d’agir ainsi, que faut-il attendre d’un politicien de la « société civile » comme Denis KADIMA ? Manifestement, comme l’avaient estimé, dans la dernière livraison de votre média en ligne « www.kiosquedafrique.com », certains jeunes interrogés à ce sujet, « Denis KADIMA et son UDPS ont déjà pistonnés leurs membres de famille (politique et biologique)« .

L’incidence politique de cette forfaiture

Ce que Dénis KADIMA et les siens ayant floué les milliers des congolais ignorent, c’est la conséquence politique d’un tel comportement sur l’image de Félix TSHISEKEDI, particulièrement à l’horizon 2023; c’est-à-dire, son bilan en termes d’emplois créés. En sus, la crédibilité même du processus électoral est d’ores et déjà remise en cause.

En effet, toute action négative, surtout du responsable d’une institution telle la CENI écorchéra d’une manière ou d’une autre l’image de Félix TSHISEKEDI qui y répondra certainement un jour devant le peuple.

En prenant les rênes du pays, Félix TSHISEKEDI n’appartient plus à un quelconque parti politique pour que les rares possibilites d’emplois des jeunes ne puissent profiter soit au parti politique dont il était issu, soit des membres de sa famille biologique, ses amis, ses collaborateurs, etc..

Dénis KADIMA et Patricia NSEYA doivent, ne serait-ce que par bon sens ou par patriotisme, publier (finalement) la liste des candidats retenus pour l’opération de révision du fichier électoral.

L’argument selon lequel la non-publication jusqu’à ce jour (près de deux mois) est dûe au nombre très élevé des candidatures ne facilitant pas un traitement rapide est un non-sens, et donc une forfaiture qui frise une malhonnêteté de la part de Dénis KADIMA…mais c’est Félix TSHISEKEDI qui se fait vilipender à longueur de jour.

Wait and see.

LKM