Loin de s’avouer vaincues après d’énormes pertes en hommes et en munitions dûes aux bombardements des avions de chasse de l’armée loyaliste congolaise, les troupes rwandaises du/dit M23 tentent désespérément d’exploiter à fond le front médiatique pour désunir, déstabiliser, démotiver et désorienter, mieux retourner l’opinion nationale hostile à toute négociation avec les terroristes contre les autorités compétentes.

En effet, réalisant visiblement leur vulnérabilité devant la montée en puissance (de feu) des FARDC désormais dotées d’impressionnants moyens matériels de combat dont les avions de chasse et des hélicoptères de combat par le gouvernement de la République, lesquels ont récemment permis la récupération de plusieurs positions stratégiques sous occupation terroriste, les troupes rwandaises du/dit M23 se lancent sans ménagement sur le terrain de l’information, mieux de la désinformation en se servant des médias et des journalistes bien ayant une certaine renommée espérant ainsi créditer leurs sorties médiatiques. Ce, connaissant pertinemment bien la position de l’opinion publique interne sur toute initiative de négociation directe avec particulièrement ces terroristes du M23. Voilà qui est à la base de la sortie médiatique de ce monstre sensiblement affaibli qu’est le M23 ce 10 novembre 2022 sur « Jeune Afrique », par le truchement de son porte-parole, le Major Willy NGOMA, dans l’unique but de faire chanter Kinshasa sur des prétendus contacts pris en sourdine avec eux (les terroristes).

« Les autorités nous qualifient publiquement de terroristes mais, en coulisses, elles nous envoient des émissaires pour tenter de nous convaincre à renoncer à la lutte armée avec d’alléchantes promesses à la clé« . Des propos que seuls les crédules crédibiliseront tant qu’il est clairement prouvé sur le théâtre des opérations que ce sont désormais les FARDC qui mènent la danse…la peur ayant sensiblement changé de camp.

L’UNPC L’AVAIT D’ORES ET DEJA COMPRIS !

Il faut signaler que l’ouverture de ce front médiatique par le M23 tombe très mal au pays de Félix TSHISEKEDI dès lors que la structure nationale ayant la plus grande autorité sur l’ensemble des journalistes (membres ou pas) opérant sur le sol congolais venait de mettre en garde tous les vrais-faux journalistes (des journaleux) collaborateurs directs ou indirects de l’ennemi commun de la RDC que sont les troupes rwandaises du/dit M23 qui les utilisent pour véhiculer sordidement leurs communications toxiques contre la motivation des FARDC au front et de la population civile dans les cités appelées à accompagner ou à se mobiliser derrière leurs forces armées et de sécurité. D’où, la menace de « retirer aux récalcitrants leurs cartes de membre non sans d’autres sanctions ou poursuites judiciaires ». Le monitoring des médias vient en ce moment d’être instauré pour traquer les rétifs et les indociles.

Il est établi qu’aujourd’hui plus qu’hier, la guerre n’est plus que militaire; c’est-à-dire, des hommes et des femmes qui s’entretuent à l’aide des armes à feu, mais une autre guerre prend de plus en plus place en temps de guerre, c’est bel et bien la communication. Le M23 a compris cela, et l’exploite à fond depuis peu avec des objectifs bien définis : montrer à la face du monde, surtout à la communauté nationale que la guerre d’agression qu’elle mène est avant tout politique en raison des soi-disant accords signés avec le gouvernement congolais. Et ayant appris que l’assemblée nationale venait d’interdire d’autorité au gouvernement la moindre négociation avec les terroristes qu’ils sont aux fins d’une action de brassage, mixage, ou réintégration dans les rangs des FARDC, d’où la communication liée à un prétendu envoi des émissaires qu’ils n’ont pas pu prendre ne serait-ce qu’en photos pour être plus convainquants. C’est une bataille manifestement perdue d’avance pour le nébuleux M23 surtout si le ministère de la communication et médias, le CSAC ainsi que l’UNPC et le CSAC venaient à sévir, mieux à sanctionner les journalistes-journaleux du M23 comme il se doit!

Dieu merci KANDA MPOYI.