En réaction à la lettre lui adressée par son Chef direct, le Vice-premier ministre, ministre des Affaires Étrangères, Christophe LUTUNDULA le 27 décembre 2022 sur base du rapport établi par une équipe de la Commission mixte permanente (Ministère des Affaires Étrangères, du Budget et des Finances) l’accusant des malversations tous azimuts, l’ambassadrice congolaise en France, Isabel TSHOMBE semble plutôt imperturbable face à toutes les incriminations, l’Ambassadeur de la RDc auprès de la République française, Isabel TSHOMBE promet de sauver son honneur.
C’est sans doute l’impression qu’a l’opinion publique en lisant son tweet posté il y a peu en réponse à ce qui lui est reproché. A bien y voir, l’Ambassadeur Isabel TSHOMBE manifeste curieusement le sentiment d’avoir accompli jusqu’ici avec satisfecit la mission pour laquelle elle a été envoyée en France en tant que telle. Mieux encore, qu’elle aurait réservé une fin de non recevoir à des tentatives de compromission qu’elle qualifie sans détour de « forfaiture » pour laquelle elle paie le prix fort (tentative de lui faire perdre son honneur).
« Sereine, rigoureuse et droite dans mes bottes je le reste. Dommage pour une note mouillée d’acide et réputée officielle muée en un secret de polichinelle sur la toile! Est-ce fortuit ? Savoir dire non à une forfaiture a un prix, et je le paie. Rendez-vous à Kinshasa ; il n’y aura pas d’honneur perdu« ; lit-on sur le tweet de l’ambassadrice congolaise en France.
Rappelons que dans sa lettre n°0234/2558/197 du 27 décembre 2022, le Vice-premier ministre, ministre des Affaires Étrangères, Christophe LUTUNDULA avait chargé le Secrétaire Général aux Affaires Étrangères de confirmer le rappel à Kinshasa avant le 15 janvier 2023, l’ambassadrice Isabel TSHOMBE non seulement pour consultation, mais surtout pour être entendue sur les malversations dont elle est accusée devant une commission de discipline.
Vraisemblablement, le déballage s’annonce sans ménagement, et ça sent d’ores et déjà le roussi en lorsque d’une part, l’ambassadrice parle d’une « note mouillée d’acide et réputée officielle… », et d’autre part, d’avoir dit « non à une forfaiture« . Rendez-vous à Kinshasa…
Wait and see !
Dieu merci KANDA MPOYI.