Les échéances électorales prévues en 2023 font déjà bouger les lignes dans les états majors politiques. Les formations politiques s’activent pour conquérir le terrain en vue de mieux s’implanter et ainsi faire adhérer un plus grand nombre d’électeurs. Les Forces Socialistes Progressistes, FSP, ne sont pas en reste.

En effet, après quatre ans d’existence, les Forces Socialistes Progressistes (FSP) ont décidé de s’étendre à travers le pays. Ce parti politique dirigé par John Omombo organise une tournée d’implantation à Kinshasa et dans les provinces.

Ainsi, il a saisi officiellement le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo Okito, pour solliciter la protection des services publics sous son autorité, notamment la police nationale congolaise et les autorités civiles et politiques.

« Conformément aux dispositions pertinentes des articles 6, 25 et 26 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, telle que modifiée à ce jour, des articles 3 et 10 de la Loi n°04/002 du 15 mars 2004 portant Organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo, je viens respectueusement porter à la connaissance de votre autorité que le Président nationale et d’autres animateurs des FSP-Parti politique démarrent effectivement les activités d’implantation, recrutement et renforcement de la conscience nationale et de l’éducation civique électrorale sur l’ensemble du pays, dès ce mercredi 27 juillet 2022 », lui-a-t-il informé.

Concrètement, le président national des FSP-Parti politique demande au patron de la territoriale et de la sécurité, « que tout détenteur de l’autorité publique, les services publics, les autorités civiles et militaires assurent leur assistance » aux membres de sa formation politique durant leur tournée, « chaque fois que de besoi ».

La demande de John Omombo est sous-tendue par l’article 4 de la Loi n°04/002 du 15 mars 2004 portant Organisation et fonctionnement des partis politiques en RDC.

Cet article stipule que « Les partis politiques constitués conformément à la présente loi, sont dotés de la personnalité juridique. Ils ont droit à un traitement par l’État, les services publics et par tout détenteur de l’autorité publique. Les autorités civiles et militaires leur assurent assistance et protection à chaque fois que de besoin ».

Marlène SENGA