La vie du Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, serait en danger. Un complot bien élaboré pour liquider Fatshi pourrait être déclenché avant la fin de son mandat. Le général BASELEBA demande, sans froid aux yeux, aux juges de la Haute Cour Militaire de faire parvenir à Félix TSHISEKEDI sa demande d’audience pour un tête-à-tête avant que l’irréparable ne se commette d’ici à la fin de son quinquennat.

L’audience, à la Haute Cour Militaire de ce mercredi 17 août 2022 a été d’une ambiance électrique après les propos effroyables du prévenu général BASELEBA alertant pratiquement à haute voix, sur les menaces d’assassinat qui pèsent sur la personne du Chef de l’État congolais dans les tous prochains jours, semaines, mois…
« Je ne peux pas accepter que ce qui est arrivé au feu président de la République Démocratique du Congo, Mzée Laurent Désiré KABILA, arrive à l’actuel président qui a consacré le pays entre les mains de Dieu au stade des Martyrs« ; avance-t-il.

Le Général BASELEBA devant la Haute Cour militaire à Kinshasa

Et de renchérir :  » Ma requête est la suivante : je sollicite de votre Cour, une audience personnelle auprès du Chef de l’État parce que je n’aimerais pas que ce qui était arrivé à Mzée (entendez l’assassinat), lui arrive. Et pour cela j’aimerais que lui-même puisse me recevoir. Ce que j’ai à dire, il n’y a que lui qui peut l’entendre, et personne d’autre. Si votre haute Cour n’arrive pas à lui transmettre ce message du général BASELEBA, estimant que ce n’est pas nécessaire, elle portera alors la lourde responsabilité de ce qui lui arrivera avant la fin de son mandat. Je vous en supplie, transmettez lui ce message. Je crois que j’ai l’obligation, le devoir de protéger le Chef de l’État jusqu’au sacrifice suprême. J’ai dit« ; a déclaré le prévenu Général BASELEBA à la composition.

Rappelons que depuis l’interpellation suivie de l’incarcération à Makala jusqu’à la liberté provisoire accordée hier à l’ancien patron du Conseil de Sécurité Nationale, François BEYA, les bruits de coup d’État et/ou d’assassinat courent les rues particulièrement de Kinshasa.

Doit-on attribuer quelques promotions et mutations effectuées ces dernières semaines dans les rangs des FARDC à ces faux-vrais bruits d’assassinat ou de coup d’État ? Les questions liées à la sûreté ou à la défense étant d’une extrême sensibilité, il est hasardeux d’avancer des hypothèses susceptibles d’énerver le principe du secret-défense.

Mais il fort à parier que la haute Cour ne saura réserver une fin de non-recevoir à cette demande qui fera sans doute l’effet d’une bombe aux oreilles d’un civile politique comme Félix TSHISEKEDI qui se pressera d’écouter ce plus haut gradé des forces combattantes dont pareils propos doivent être pris avec le plus grand sérieux du monde.

Wait and see !

Dieu merci KANDA MPOYI