Autant l’arrivée du Pape François réjouit des milliers des fidèles catholiques kinois en particulier, celle-ci devient cauchemardesque pour les chrétiens non-catholiques travaillant dans les établissements catholiques en raison d’une incompréhensible obligation qui leur est faite de se procurer de « gré ou de force » le pagne à l’effigie du Pape à un prix exorbitant.
En effet, manifestement exaspérés par les pressions sans cesse croissantes des responsables d’écoles, paroisses, hôpitaux et des meilleurs, le personnel non-catholique de ces établissements étaient passés le week-end dernier à la rédaction de votre média en ligne, www.kiosquedafrique.com pour dénoncer ce supplice, et il ressort des investigations faites par nos reporters, qu’effectivement, le pagne à l’effigie du Pape François sont obligatoires, et coûtent 25$ (au taux du jour), soit 55.000 FC qui sont retenus à la source ; c’est-à-dire, lors de la paie. Impossible de refuser le pagne que l’on soit fidèle catholique ou pas. Mieux encore, que l’on soit motivé d’aller accueillir le Pape François ou pas.
Une situation qui déplaît plusieurs agents qui en appellent à l’intervention de l’Inspection Générale du Travail pour trancher. Car, estiment-ils, « Déjà nous ne sommes pas bien rémunérés, qu’est-ce qu’il nous reste lorsqu’ils nous ponctionnent encore plus de 50.000 FC?« ; s’écrie un Enseignant de l’école Msr Moké qui a requis l’anonymat par peur de représailles.
Il faut dire qu’il y a dans cette église catholique comme une loi qui ne dit pas son nom que « tous ceux qui travaillent dans les établissements catholiques sont automatiquement chrétiens catholiques, et sont par conséquent astreints d’adhérer ou de souscrire à tous les us et coutumes de cette église« ; estime un observateur.
D’autres révélations chocs recueillies auprès des Abbés et d’autres gestionnaires des établissements catholiques victimes de ce qu’ils considèrent comme une certaine « avarice débordante » du Cardinal AMBONGO, vous seront communiquées d’ici à la fin de la semaine en cours.
Dieu merci KANDA MPOYI.