Le combat le plus difficile à gagner est celui mené contre les adversaires en interne, ceux les plus proches. Pendant que Félix TSHISEKEDI remue ciel et terre pour faire de la République Démocratique du Congo, RDC, un État de droit en redorant l’image ternie de la Justice durant des décennies, un membre du gouvernement tient mordicus à faire échec à ce combat.

Le pasteur Vincent KAPE KONGOLO, Représentant Légal de l’église »Colombe Blanche Tabernacle » en vertu de la « personnalité juridique » lui octroyée en date du 27 janvier 2014 par le Secrétaire Général à la Justice, 2ème Direction Chargée des Cultes et Associations. Eglise dont le siège se trouve sur l’avenue Oshwe n°11/bis, dans la commune de Kasa-vubu. Ce Pasteur compte finalement intenter un procès en bonne et dûe forme contre le vice-ministre de l’intérieur JC MOLIPE qu’il reproche de n’obtempérer à aucune décision de justice rendue en sa faveur à la grande désillusion du précité (MOLIPE) qui avait pourtant été jusqu’ici plaignant devant chaque instance judiciaire où il a eu à traîner le Pasteur KAPE.

La dernière décision de justice que ce membre du gouvernement entrave est l’arrêt du Conseil d’Etat du 27 janvier 2022 l’ayant débouté dans sa sordide tentative de s’établir de manière la plus indue Représentant Légal de ladite Communauté chrétienne en occupant même en toute illicéïté, son siège à l’adresse mieux identifiée ci-haut comme si la RDC était tout, sauf un Etat (de droit).

ABUS DE POUVOIR, TRAFIC D’INFLUENCE ET INTIMIDATIONS

Manifestement le vice-ministre JC MOLIPE confond de régime et d’époque dès lors que celui qui a pris les rênes du pays depuis janvier 2019 est issu d’un parti politique dont la plupart des membres avaient eu à payer de leur sang pour l’avènement d’un Etat de droit ; c’est-à-dire, un État où les lois sont impersonnelles, où tous les citoyens sont égaux devant la loi, où nul, au nom de son statut, peut empiéter sur les droits des autres.

En effet, JC MOLIPE, au regard de quelques faits vérifiables dans le siège de cette église et eu égard aux différentes décisions brandies par le Pasteur KAPE, use et abuse de son poste de vice-ministre pour écraser des paisibles citoyens.

Pendant que tout le voisinage du Pasteur lui reconnaisse les durs débuts de l’érection de son église dans cette parcelle depuis des lustres, il est à peine concevable de voir l’impressionnant dispositif sécuritaire constitué des hommes lourdement armés en tenue de la police nationale congolaise investissant ce siège de l’intérieur comme de l’extérieur, la nuit comme le jour.
Ils y sont dans l’unique objectif de faire échec à l’exécution de l’arrêt du Conseil d’Etat du 27 janvier 2022. Pire, le chef d’équipe de ces éléments soi-disant de la police dit ne disposer d’aucun document légal comme l’ordre de mission ou une quelconque décision de Justice prouvant leur présence sur ce lieu précis. S’agit-il d’un arrangement particulier entre le Général S. KASONGO et le vice-ministre ? On se rappellera de la malheureuse issue d’un tel feuilleton entre le ministre provincial Doly MAKAMBO et le feu Médecin Responsable de l’hôpital VIJANA qui fut abattu de sang froid par l’un des éléments envoyés par ce membre du gouvernement provincial dirigé par André KIMBUTA. Le même Général KASONGO invité à la barre nia toute responsabilité quant à la présence de ces éléments de la police dans cet établissement médical.
Il faut dire que le vice-ministre MOLIPE ne pouvait donner à ces éléments de la police un quelconque document étant donné qu’aucune décision de justice n’a encore jusqu’ici rendue en sa faveur. En contre, c’est le Pasteur KAPE qui détient un document dûment signé par l’autorité compétente dépêchant des éléments de la police dans ce siège pour sa réinstallation. Des policiers qui ont été, sans autre forme de procès, chassés comme des vulgaires « Kulunas » par un haut gradé de la même police envoyé semble-t-il par la « hiérarchie ». Une Jungle ou une tour de Babylone ?

Selon le Pasteur KAPE, le vice-ministre lui aurait promis le pire s’il continue de lui résister. D’où, le pauvre homme de Dieu n’a eu d’autre choix que de porter l’affaire devant la Cour de Cassation pour couper court à ce feuilleton qui devient de plus en dangereux, et invite le magistrat suprême de s’impliquer étant le premier Pasteur du pays, enseigné selon les valeurs chrétiennes irréfutables.

Félix TSHISEKEDI DÉFIÉ !

Il n’est étranger pour personne que les décisions de Justice sont certes rendues au nom du peuple, mais exécutées au nom du Chef de l’État (Félix TSHISEKEDI).

En empêchant l’exécution d’un jugement ou en refusant volontiers de se plier à une décision de Justice, JC MOLIPE, parce que c’est de lui qu’il s’agit, bafoue l’autorité du magistrat suprême, Félix TSHISEKEDI, mieux le défie et le nargue en se croyant au dessus de la loi. Une attitude qui constitue un frein à l’avènement effectif d’un Etat de droit, et sape ainsi les efforts du président de la République dans ce sens.
D’où le conseil du Chef de l’État de voir les dirigeants servir de modèle dans la société n’a jamais concerné ce membre du gouvernement.

Le pasteur KAPE n’entend que d’être remis dans ses droits certes, mais tous les observateurs soutiennent l’idée d’une double sanction envers ce ministre ; politiquement et judiciairement: au plan politique, il ne mérite plus la confiance ni du Chef de l’État encore moins de JP BEMBA qui soutient la lutte pour l’avènement de l’Etat de droit au pays ; et au plan judiciaire, que la Cour de Cassation fasse exécuter sans délai toutes les décisions rendues en faveur du Pasteur tout en contraignant JC MOLIPE de payer des dommages au Pasteur KAPE pour tous les préjudices subis durant tout le temps qu’aura pris ces déboires judiciaires.

Tous les efforts pour entrer en contact avec le vice-ministre ou son cabinet (en dehors des policiers au siège de l’église) se sont avérés vains. « Kiosque d’Afrique » reste ouvert pour un droit de réponse si nécessaire.

Wait and see !

Dieu merci KANDA MPOYI.