Le Collectif des Présidents Cellulaires (rénové) du parti présidentiel UDPS menace d’amorcer des actions de rue si le SG Augustin KABUYA ne les reçoit pas en aparté cette semaine pour parler sans détour sur l’emploi des combattants qui sèchent de plus en plus les réunions cellulaires.

Cette menace fait suite à ce qu’ils appellent « rencontre de dupe » organisée le jeudi 20 avril dernier par Augustin KABUYA à la permanence du parti. Laquelle avait réuni plusieurs présidents cellulaires et sectionnaires de Kinshasa.

D’après une source qui livre cette information, « le Secrétaire Général qui a désigné cette rencontre de causerie morale en avait profité pour présenter à ses convives un lot de personnes soi-disant membres du parti à qui il a pu donner du travail depuis qu’il a pris l’effectivité des rênes du parti. Ce, pour couper court aux accusations de ses détracteurs qui le traitent de capitaliste, de clientéliste, de conformiste et de népotiste ».

Les voix s’élèvent aujourd’hui pour dire que: « aucun président cellulaire n’avait pu identifier un seul membre de sa cellule dans l’échantillon des personnes présentées par le SG au cours de cette rencontre de dupe « .

« Tosa, p’obika » (obéis pour vivre)!

C’est, à en croire notre source, le mot d’ordre qui fait loi depuis un certain temps à l’UDPS/TSHISEKEDI particulièrement lors des matinées politiques ou d’autres activités du parti convoquées par le SG qui ne peut être, sous aucun prétexte, contredit par un cadre du parti, encore moins un membre qui risque un lynchage sauvage ».

C’est d’ailleurs ce qui explique le temps qu’ont pris certains présidents cellulaires pour réagir à ce qu’ils considèrent « d’inacceptable » d’autant que ce sont eux qui font face à la colère de quelques combattants qui semblent restés difficilement fidèles au parti en venant au compte-gouttes aux réunions cellulaires dominicales.

Signalons que les Cellules sont pour l’UDPS ce que le sang est pour le corps humain. Il suffit que ce sang se vide pour voir l’immobilité du corps jusqu’à ce que mort s’en suivra. Et à l’approche des élections générales, Augustin KABUYA a tout intérêt à éviter pareille escalade qui le mettra vite sur une chaise éjectable.

LK.