Prêt à aller n’importe où le devoir l’appelle, Christophe LUTUNDULA y va pour défendre mordicus les intérêts de ses concitoyens et de sa patrie sans compromis et/ou compromission. Lui qui, demeurant sur la droite ligne de volonté du Chef de l’Etat, veut faire entendre la voix de la République Démocratique du Congo et de redorer l’image de ce pays.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères congolais, Christophe LUTUNDULA, a pris une part active ce vendredi 11mars 2022 à Antalya en Turquie, dans une importante rencontre réunissant les ministres des Affaires Etrangères de quelques pays européens et africains notamment ceux de l’Italie et de la Finlande, de la Lybie, sans oublier un ancien Premier Ministre espagnol. Dans cette rencontre est abordée la question de la justice, des réformes et du renforcement des institutions de leurs pays respectifs.
L’occasion faisant le larron, le patron de la diplomatie congolaise a émis un avis plutôt musclé vis-à-vis de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice, CIJ. Arrêt rendu le 09 février dernier au titre des réparations sur « les actes d’agressions armées perpétrées par l’Ouganda sur le territoire de la République Démocratique du Congo, RDC, le 23 juin 1999 en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et de la Charte de l’UA ».
« La justice signifie d’abord le respect des droits de l’Homme, facteur de paix entre les Etats, pilier de la démocratie »; fait remarquer le VPM, ministre des affaires étrangères congolais, Christophe LUTUNDULA.
Il faut signaler que, par cet arrêt, la CIJ astreignait l’Ouganda au paiement d’une indemnité estimée à 325 millions de dollars américains. Soit 225 millions pour les dommages causés aux personnes, 40 millions au sujet des biens et 60 millions concernant les ressources naturelles endommagées. Ce, tenant compte de la demande de la RDC à être indemnisée de dommages aux personnes tuées, aux biens detruits, aux ressources naturelles perdues et d’un dommage macroéconomique subi.
Pour le patron de la diplomatie congolaise, cet arrêt relève « d’une symbolique plutôt que d’une réparation proprement dite. D’où, notre satisfaction précaire ». Christophe LUTUNDULA dit avoir voulu que la responsabilité de l’État ougandais soit conséquemment et véritablement établie. « La reconnaissance de la responsabilité de l’Ouganda sur les préjudices subis par les populations boyomaises en particulier, et congolaises en général au regard des actes criminels ayant été commis »; martèle-t-il.
Il a conclu son intervention par une mauvaise note vis-à-vis de cette cour: »parler justice au sens de dire la règle de droit de façon à rétablir la victime dans ses droits, je crois que par rapport à ça, on est loin de justice »; note-t-il.
La cour indique que la somme allouée devra être intégralement acquittée par versement annuels de 65 millions de dollars américains dus le 1er septembre de chaque année, entre 2022 et 2026. Et qu’en cas de retard , des intérêts moratoires, au taux annuel de 6%, courront sur toute somme due et non acquittée, à compter du jour celui où celle-ci aurait dû être réglée, convaincue que les indemnités accordées et les modalités de leur versement sont compatibles avec la capacité de paiement de l’Ouganda.
Contrairement à l’avis de Christophe LUTUNDULA, la cour estime que la réparation accordée à la RDC en raison des dommages tous azimuts du fait du manquement de l’Ouganda à ses obligations internationales.
Wait and see !
Ph.K et Dieu merci KANDA MPOYI