Face à la foire d’empoigne qui a toujours caractérisé la vie politique du pays entre le pouvoir et l’opposition, un congolais soucieux du développement de son pays, Christian MUPANDA KALONGA sort de son silence pour appeller les uns et les autres à prendre conscience et à se concentrer sur les actions susceptibles de booster tous les secteurs porteurs de croissance économique.

Jeudi 30 juin 1960-vendredi 30 juin 2023, 63 ans depuis que la République Démocratique du Congo, RDC, accédait à sa souveraineté nationale et internationale. Alors que certains congolais célèbrent cet événement de manière festive, un congolais consciencieux et soucieux du développement tous azimuts de la RDC, a profité de cette journée pour rappeler à l’establishment actuel, l’impérieuse nécessité de réajuster les politiques publiques en se concentrant sur les prioritaires, et en mettant un trait sur les accessoires.

« En effet, on peut clairement remarquer que les axes prioritaires qui entrent directement dans la croissance économique d’un pays ne ont été longtemps laissés à l’abandon durant ces 63 années de notre indépendance. Au lieu de multiplier les centres de formation par exemple, on se contente juste à retoucher quelques bâtiments universitaires; au lieu de privilégier la construction des routes de desserte agricole et de désenclavement, on donne priorité aux routes de prestige; au lieu de faire asseoir une Justice non-complaisante, on reste sur les slogans; au lieu de prioriser l’agriculture et la pêche avec le concours en réveillant la PERMARCO et INERA, on donne priorité au spectacle de l’importation sans fin; au lieu de multiplier les centres de santé de proximité, on se concentre uniquement sur une vieille formation hospitalière pour lui doter d’un nouveau bâtiment ; au lieu de faire asseoir une bonne politique de la gratuité de l’enseignement (qualité de l’enseignement en sécurisant le social de l’enseignant), on est prompt à donner 21.000 $, Palissade et d’autres avantages aux parlementaires; au lieu de prendre les personnes compétentes pour la gestion des entreprises publiques et d’autres structures de l’État, on préfère les prendre dans les assemblées nationales et provinciales, dans les partis politiques, au sein de la famille, avec ou sans compétences avérées; pour la sécurité du territoire, on préfère se fier aux armées de la SADC et de l’EAC (ce qui coûte énormément cher au trésor public) au lieu d’investir dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC; le manque de compétence pour chez les uns, aucun sens de professionnalisme chez les autres« ; s’écrie-t-il.

63 ans après l’indépendance, les écueils et ratés soulevés par Christian MUPANDA KALONGA sont à considérer des critiques en vue de l’amélioration, mieux du besoin de réajustement par les gouvernants actuels, de la gestion de la Res publica.

Dieu merci KANDA MPOYI