Après la cérémonie d’ouverture d’hier, le Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Président du Conseil exécutif de l’Union Africaine, Christophe Lutundula a co-présidé, ce mardi 26 octobre 2021, la deuxième réunion ministérielle UA-UE, à Kigali au Rwanda. Il a, dans son adresse souhaité voir les liens commerciaux se renforcer afin d’attirer des investissements productifs.

La deuxième réunion ministérielle union africaine, union européenne a ouvert ses portes ce matin à Kigali au Rwanda. En une journée, les Ministres des Affaires Etrangères membres de l’Union Africaine et de l’Union Européenne ont abordé les sujets de sécurité, de gouvernance et de migration ainsi que des investissements dans le domaine durable du continent, sans oublier l’accès équitable à la vaccination contre la COVID-19 sujet à la une de l’ actualités dans le monde.

Quatre discours clés ont marqué l’ouverture de cette deuxième réunion.

Vincent Biruta, Ministre des Affaires Étrangères du pays hôte le Rwanda a soutenu la thèse selon laquelle les deux continents doivent redéfinir  le partenariat, mettre en place une commission qui se penchera sur l évaluation des projets communs aussi, la création d’une gouvernance conjointe pour la transformation  structurelle de l’Afrique au profit de deux continents.

Madame Monic (Sanzabaka), Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine a elle, dit que l’Afrique compte sur l’Union Européenne dans la lutte contre la pandémie à COVID-19, pour faciliter l’accès au vaccin à toute l’Afrique afin de sa réouverture au monde.

Le vice président de la commission européenne, Josep Borrell s’est attardé sur la pandémie à COVID-19 et le vaccin surtout la  mise en place d’un mécanisme de riposte à l échelle mondial.

En sa qualité de Président du conseil exécutif de l’Union africaine,  Christophe Lutundula Apala, co-président de la réunion a tout d’abord remercié le Rwanda pays hôte des travaux et chaque participants pour leur présence.  Il a relevé le défi du changement climatique auquel s’est ajouté la COVID-19 avant de souhaiter voir les liens commerciaux renforcés afin d’attirer des investissements productifs, de créer de la valeur ajoutée, des compétences et des emplois sur les deux continents.

Le défi majeur à relevé aujourd’hui pour européens et africains, c’est de construire un partenariat durable en faveur de deux continents.

Ph.K