Les Chefs d’État des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) se réunissent en ce moment dans la capitale burundaise pour évaluer la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante en République Démocratique du Congo, RDC, précisément dans sa partie orientale.
Le président congolais, Félix TSHISEKEDI qui y prend part avec ses autres homologues dont le président MUSEVENI de l’Ouganda, le président RUTO du Kenya, le président du Rwanda KAGAME, le président du Burundi NDAYISHIMIYE, le président Angolais qui s’est fait représenté pour des raisons évidentes doit absolument permettre de baisser la tension de plus en plus explosive entre les deux deux voisins en froid depuis la résurgence du mouvement terroriste dit M23.
En effet, ce sommet tombe à point nommé d’autant que la semaine qui venait de se terminer a été marquée par des tirs d’obus de l’armée rwandaise sur des avions de chasse congolais au fallacieux motif de violation, par ces avions de chasse, de l’espace aérien rwandais. La RDC qui continue d’alerter la communauté internationale sur ces attaques ainsi que l’exarcerbation de l’agression rwandaise semble se préparer à une réplique qui pourra être particulièrement effroyable.
Une autre question délicate à laquelle Félix TSHISEKEDI devra apporter une réponse péremptoire aux congolais est la présence passive et nuisible de la force régionale face à l’avancée des troupes rwandaises du M23 vers la ville de Goma après la prise d’autres espaces géographiques en dépit de la présence des troupes de l’EAC. Ce, tenant compte d’une des plus importantes résolutions du mini sommet en question astreignant les troupes rwandaises du M23 à se retirer définitivement et totalement avant le 15 janvier 2023 des zones illégalement occupées. Résolution vidée de toute sa substance au regard des réalités sur terrain.
Pire, la demande d’explication du Secrétaire Général de cette organisation sous-régionale adressée, sans gêne, au Vice-premier ministre, ministre des Affaires Étrangères congolais, Christophe LUTUNDULA après l’expulsion le 30 janvier 2023, des officiers rwandais de l’EAC du sol congolais. Une demande qui frise le mépris et le désir de nuisance de la force régionale venue prétendument aider la RDC à retrouver toute l’intégrité territoriale violée par des troupes rwandaises notamment.
La déclaration du président kenyan Williams RUTO à son arrivée à Bujumbura: » il est temps que le monde reconnaisse que l’évidence que les ressources de la RDC appartiennent au peuple de la RDC […], n’est pas la première à être prononcée par les mêmes agresseurs et pilleurs des ressources naturelles de ce pays. « Les congolais crédules n’existent plus« ; clame un cadre de l’UDPS.
Dieu merci KANDA MPOYI.