Depuis le vendredi 19 novembre dernier, la nouvelle sur des affaires de corruption impliquant principalement l’ancien président de la République J. KABILA et sa famille aussi politique que biologique défraie la chronique.

Ce rapport élaboré par une équipe de journalistes issus essentiellement de la presse internationale que Kiosque d’Afrique a pu se procurer une copie, retrace plusieurs faits de corruption avérée et de détournement des deniers publics.

En substance, ce rapport met en cause nombre des personnalités du pays issues du « clan » de J. KABILA ainsi que des certaines multinationales favorables au régime passé. Des révélations susceptibles d’exacerber une certaine antipathie particulièrement dans l’opinion nationale où le nom de J. KABILA et/ou de ses proches ne sont pas toujours bien perçus en raison, à en croire certaines langues, de la gestion chaotique du pays pendant 18 ans.

Ces graves investigations faites à l’aide de plus de 3, 5 millions des documents recueillis auprès de la BGFI BANK entre autres les relevés bancaires, les courriels, les contrats, les factures ou les dossiers d’entreprise mettant à nu un système de corruption de grande envergure.

BGFI BANK pour la énième fois

Il n’est étranger pour personne que cette banque commerciale a maintes fois été mise en cause dans les affaires de corruption durant le régime de J. KABILA. Inutile d’y revenir, surtout lorsque l’on sait que son directeur général, le nommé Francis SELEMANI, est le frere adoptif du précité. Aussi, apprend-on qu’il dirige en même temps une société -écran dénommée Sud Oil.
« En plus des pots-de-vin, Sud Oil aurait perçu auprès de plusieurs institutions et entreprises publiques du pays dont la BCC, la GECAMINES, le FONER. Ajoutons à cela la paie de 925 Casques Bleus congolais à pied d’oeuvre en RCA a même été volatilisée par le « clan » KABILA par le truchement de la BGFI BANK »; peut-on lire dans ledit rapport.
Il faut signaler que les faits révélés sont issus infractionnels ou répréhensibles conformément aux lois de la République dont l’article 145 du Code pénal, la loi n°04/016 du 19 juillet portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Le PPRD menace…

Dans une déclaration rendue publique ce lundi 22 novembre, le Bureau politique du parti de J. KABILA dit suivre avec la plus grande attention ce qu’il considère d’une énième attaque politique orchestrée contre son leader J. KABILA. Il promet de réagir « énergiquement » à cette attaque politique qui tend à jeter dans le dépotoir de l’histoire récente de la RDC, des nobles et loyaux services que cet ancien président de la République a rendus à son pays.
« Le PPRD tient ici à rappeler que J. KABILA a eu à jouer un rôle crucial dans la relance de notre pays sur le plan social, économique, politique, sécuritaire et juridique en militant activement pour l’adoption de la Constitution du 18 février 2006, socle de la démocratie, et s’entend continuer à jouer pleinement sa partition pour la réfondation de notre État jusqu’à son émergence intégrale »; peut-on lire dans un communiqué signé par le rapporteur de ce parti, Patrick KANGA qui a tenu à souligner qu’il n’y a rien de « factuel » dans tout ce qui relevé dans le rapport en question.

Par ailleurs, peu avant cette sortie médiatique du PPRD, ce fut la Chargée de Communication de J. KABILA, Barbara NZIMBI qui avait rappelé dans une communication plus ou moins pareille à celle précitée, qu' »aucune ligne de ce rapport ne démontre l’implication factuelle, voire implicite de l’institution Président de la République qu’il a eu l’honneur de diriger pendant 18 ans. Sont cités: une banque commerciale, des institutions nationales et des sociétés privées dont les responsables au moment des faits supposés sont identifiés et n’ont rien à avoir avec la présidence de la République de l’époque ».

J.M. KASSAMBA journaliste et patron de l’espace 50 dont les capacités à défendre J. KABILA pendant comme après le pouvoir ne peuvent faire l’objet d’un débat a, au cours de son émission « Club 50″ le samedi 20 novembre dernier que » F. TSHISEKEDI et l’UDPS ne sont pas derrière ce coup fourré des impérialistes qui veulent régler des comptes à un homme qui a servi loyalement et avec dévouement son pays en refusant l’aide internationale lors de l’organisation des élections en 2018 , et son refus de réviser en faveur des certaines multinationales minières, le Code minier de 2002″. Une déclaration qui contredit ouvertement ce que le PPRD a qualifié dans son communiqué d' »attaque politique » pour viser sans doute le pouvoir actuel.
Un dossier très passionnel à suivre…

Dieu merci KANDA MPOYI.