La CENI divise les partenaires de l’Union Sacrée. Les Violons ne s’accordent pas sur la clé de répartition des postes au sein de la Centrale électorale entre les Katumbistes et Tshisekedistes. Les discussions pour la mise en place d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont accouché d’une souris au sein de l’Unions sacrée de la nation, coalition formée autour de Félix Tshisekedi.

En effet, une plénière est convoquée ce vendredi 15 à l’Assemblée Nationale pour auditionner le rapport de la Commission paritaire ayant statué sur les candidatures des futurs membres du bureau de la CENI. Les groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés proches de Moise Katumbi indiquent que les « tractations auxquelles notre délégation invitée à rencontrer les chefs des institutions de la République agissant au nom et pour le compte de l’Union sacrée de la Nation en vue de la répartition des responsabilités revenant à la composante Majorité, n’ont pas abouti à un compromis jusqu’à présent, ni sur la répartition des postes, moins encore sur la désignation des personnes ».

Ce blocage s’ajoute à celui constaté au sein de la plateforme des confessions religieuses qui n’a pas trouvé de consensus pour désigner le président de la CENI et un membre de la plénière.

En effet, du point de vue de ces deux groupes parlementaires proches de Moise Katumbi, « la plénière convoquée ce jour n’est pas moins qu’une farce ou une plaisanterie de mauvais goût, dans une affaire de très grande importance nationale comme si la souveraineté et le sort du peuple congolais ne valaient rien aux yeux du président Mboso, de ses commanditaires et autres associés ».

Les groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés refusent ainsi de désigner leurs membres pour occuper des postes à la CENI. La machine électorale se grippe et les conditions se réunissent pour la remise en cause de la légitimité des institutions qui seront issues de prochaines élections prévues pour 2023.

Ph.K