En réaction à la « fausse » lettre attribuée au Procureur Général près la Cour de cassation datant du 2 février dont votre média en ligne, www.kiosquedafrique.com, avait fait large écho, le cabinet de Félix TSHISEKEDI fini, quoi que tardivement, à fixer l’opinion.

Prenant tardivement conscience, comme à l’accoutumée, des répercussions importantes de la fausse lettre qui aurait été adressée par le procureur général près la Cour de cassation à Félix TSHISEKEDI « annulant » sans autre forme de procès, les poursuites contre MATATA PONYO et consorts notamment dans l’infâme dossier BUKANGA-LONZO, le Directeur de cabinet du Président de la République Démocratique du Congo, Guylain NYEMBO MBWIZYA, parce que c’est de lui qu’il s’agit, a signé un communiqué ce mercredi 06 mai 2022 pour fixer l’opinion sur la position de sa hiérarchie au sujet de la fameuse lettre attribuée « avec l’intention de nuire », au procureur général près la cour de cassation Victor MUMBA qui n’avait pas hésité de traiter de « cybercriminels », les auteurs de cette missive. (Cfr notre article du 02 mai 2022).

La pietrerie de  NYEMBO, NYUNDU & KASONGO

Il n’y a que deux raisons pour expliquer le comportement irresponsable et peu professionnel des précités : soit ils n’avaient pas pris la mesure d’une telle « Fake news »; c’est-à-dire qu’ils n’ont pas compris combien cela est toxique sur l’image du président de la République pour qui ils doivent tout faire, au péril de leurs vies, pour qu’il soit en toutes circonstances vendu sous son meilleur jour. Ou soit, ces mieux payés de la République étaient tous en vacances loin de la planète terre pour être au courant de cette « machination » qui avait enflammé la toile, faisant couler du champagne aux partisans du futur challenger de Félix TSHISEKEDI, le Sénateur MATATA PONYO. Faux, ils ne peuvent justifier cette piètrerie, mieux cette bourde par ces deux raisons…ils seront aussitôt chassés comme LUAKABWANGA et consorts pour incompétence.

Dans le communiqué qu’il a signé non sans collaborer avec les préposés en la matière (communication, NYUNDU et KASONGO), NYEMBO avance notamment que : « la lettre qui circule sur les réseaux sociaux et qui serait adressée au Président de la République par le Procureur Général près la Cour de cassation, depuis le mois de février, ne porte visiblement pas le numéro de référence et, encore moins, le cachet de la présidence« ; lit-on dans le communiqué.

Rappelons que c’est dans leurs habitudes d’emprisonner ou de négliger carrément des communications pourtant très attendues par le peuple soucieux d’avoir la version la plus officielle. La dernière bourde en date avant l’actuelle, fut enregistrée lors de l’interpellation de François BEYA par les services d’intelligence (ANR). Il fallu attendre plusieurs jours pour voir KASONGO MWEMA, le porte-parole de Félix TSHISEKEDI faire sa mesquinerie à la RTNC pour communiquer indistinctement sur les raisons de cette interpellation.

Selon l’auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la « communication », citons Alexandre MUCCHIELLI : » là où la communication cesse, les conflits prolifèrent ». C’est autant dire qu’en emprisonnant si longtemps l’information, ces agents de Félix TSHISEKEDI ouvrent, consciemment ou inconsciemment la voie aux spéculations, aux intoxications, aux confusions, aux suspicions, etc. qui ne jouent jamais en faveur de l’image d’un Président de la République. Ce sont les ABC que des professionnels de la trempe de KASONGO et NYUNDU ne peuvent ignorer…Mais pourquoi font-ils ça ? Est-ce peut-être que la hiérarchie elle-même ne les écoute pas? Si oui, pourquoi ne démissionnent-ils pas? Car au finish, l’opinion ne peut que voir, dans cette manière de faire, que de l’incompétence ou pire, la méconnaissance de ce qu’est leur rôle auprès de Félix TSHISEKEDI.

C’est pour la énième fois que nous nous servons de notre plume pour éveiller, mieux réveiller ou interpeller particulièrement nos anciens confrères aujourd’hui appelés à servir la République auprès du Président de la République. Des observations à prendre absolument !

Wait and see !

 

 

Dieu merci KANDA MPOYI