Depuis son acte de bravoure lié à la légitime défense devant la menace de mort d’un bandit armé de machette (communément appelé »Kuluna »), le célébrissime policier IBANDA vient de voir sa joie interrompue par une mise en garde anodine et inopportune du Général S. KASONGO.

Après avoir été visité dans son domicile sur la route Mokali à Kingasani (Est de Kinshasa) la nuit du jeudi 22 septembre alors qu’il était absent de la maison comme lui-même et son épouse l’ont témoigné sur une vidéo balancée ce jeudi 22 septembre, comme si ce malheur ne suffisait pas, ce policier vient de se faire quasiment remonter les bretelles par le très controversé Général Sylvano KASONGO dans son bureau ce vendredi 23 septembre.

« Je l’ai invité à mon bureau certes pour le remercier, mais surtout pour attirer son attention que nous sommes et restons des policiers et non des stars; c’est-à-dire qu’il y a une éthique et un règlement de la police à observer. Lorsqu’un policier réalise un acte de bravoure, il sera félicité en plein parade devant ses coéquipiers. Je viens de lui interdire formellement de s’afficher sur les réseaux sociaux du fait qu’en le faisant, ça frise le populisme. S’il s’obstine à le faire, ce sera considéré comme une violation de consigne, et s’exposera à la rigueur de la loi… nous l’arrêterons s’il est encore vu dans les réseaux sociaux« ; a averti le Général, avec un sourire narquois.

L’avertissement de Sylvano Kasongo n’a pas vraiment rencontré l’assentiment de l’opinion. « Ce qui est à la fois ahurissant et abassourdissant dans cette histoire, c’est le fait qu’un officier supérieur au rang de Général comme KASONGO puisse ignorer que la présence d’un individu sur les réseaux sociaux aujourd’hui peut ne pas dépendre de lui« ; fait remarquer un fonctionnaire de l’État qui a recquit l’anonymat.

« C’est absurde et inepte de penser, un peu comme KASONGO, que la première vidéo dans laquelle le policier est vu en train d’être menacé avant de tirer a été balancée par lui sur la toile, voire la plus récente du saccage de sa hutte ou bicoque, voire des polos et consorts avec son effigie« ; estime une dame visiblement très remontée contre le Général.

Et d’ajouter :  » Récemment aux États-Unis, le policier qui avait réussi à abattre un fou armé dans un lycée a vu ses photos faire le tour du monde sans jamais apprendre qu’il a été interpellé par sa hiérarchie« .

« Pourquoi KASONGO ne peut-il pas se trouver là où nous l’attendons vraiment« ? s’interroge une ménagère.

En effet, le Général S. KASONGO qui fait pas figure satisfaisante depuis que Joseph KABILA avait fait de lui Commissaire provincial de la police ville de Kinshasa au point que les kinois dans leur majorité réclament à tue-tête son départ depuis plusieurs années à Félix TSHISEKEDI sans que ce dernier ne les entende Dieu seul sait pour quelles raisons.

« A-t-il fait semblant ou est-il ignorant de la puissance des médias de masse aujourd’hui, ou du fait de la globalisation, mieux de la villagisation du monde actuel »? Un assistant de l’IFASIC de s’interroger.

Combien d’officiers, que ce soit de l’armée ou de la police à travers la République ont vu leurs images être véhiculées sur la toile avec ou sans leur consentement ? Lui-même S. KASONGO, combien de fois ses vidéos et photos ont circulé sur la toile ? Son chef hiérarchique Dieu donné AMULI l’a-t-il déjà convoqué à son bureau pour le lui interdire ? Que cachent cette convocation et mise en garde du général ? Des questions qui finiront par avoir leurs réponses.

Manifestement, ce scénario commence à ressembler à l’histoire de Saül et David (dans la Bible) après la victoire remportée sur l’ennemi dont David était ascensé, chanté et loué par le peuple (David a tué 1000, Saül a tué 100). Ambiance qui déplut à Saül par jalousie ou complexe de supériorité jusqu’à commencer à chercher à faire tuer le petit David.

C’est ici le lieu d’attirer l’attention du policier IBANDA qui semble n’avoir plus que des « Kulunas » comme ennemis, mais aussi et le plus dangereux sont ceux qui portent la même uniforme que lui.

Au général AMULI, Patron de la Police Nationale Congolaise de veiller sur la sécurité de ce policier en commençant par exemple par le muter loin de Kinshasa (à l’intérieur du pays) ensemble avec sa famille. Et de ne pas prêter attention au blablabla d’un Commissaire provincial jugé par la majorité d’affairiste et coopérant qui encourage les méfaits de la plupart des policiers sur les artères de Kinshasa, qui détache le plus grand nombre d’éléments auprès des particuliers, principalement les commerçants expatriés, qui n’inquiète pas les commandants des ciat et sous-ciat qui ont depuis transformé leurs postes en parkings des véhicules et motos…la liste n’est pas exhaustive ».

« Une incompétence criante jamais connue pour un Commissaire provincial ville de Kinshasa depuis des lustres… pour preuve, le phénomène Kuluna autrefois maîtrisé, voire éradiqué par le savoir-faire de l’actuel Directeur des écoles de formation de la PNC, le Général Célestin KANIAMA, s’aggrave de plus en plus en dépit de l’existence de « KANIAMA KASESE ».
Wait and see !

Dieu merci KANDA MPOYI.