Alors que la fièvre électorale gagne de plus en plus les états-majors politiques avec les meetings populaires dans les tournées en province par les potentiels présidentiables dont Félix TSHISEKEDI, Moise KATUMBI et Martin FAYULU, les hommes orchestres pour l’organisation de ces échéances semblent ne pas faciliter les choses pour atteindre ce but.

Sorti de son silence lors d’une interview accordée à une chaîne Kinoise, le patron de la centrale électorale congolaise, Dénis KADIMA déclare notamment ce qui suit: » si les élections ne se tiennent pas dans le délai, le gouvernement sera le premier responsable majeur« . Et d’ajouter : » la CENI n’a encore rien reçu du gouvernement de la République pour l’organisation proprement dite des élections constitutionnellement prévues en 2023« .

Comme l’on devait s’y attendre, ces mots ont pour peu heurté la sensibilité de l’argentier de la République, le ministre des Finances, Nicolas KAZADI. Ce dernier a tenu à fixer l’opinion par la même voie (de presse) en contredisant le président de la CENI.

En effet, en bon spécialiste des Finances publiques, Nicolas KAZADI a affirmé que « le gouvernement a déjà décaissé près de 37 millions de dollars pour le compte de la CENI répartis comme suit en dates et en chiffres : » 2,9 millions de dollars le 02 décembre 2021 comme frais d’installation et de fonctionnement« . Il s’en est suivi le décaissement de plus ou moins 10 millions de dollars pour l’apurement de tous les salaires des cadres et agents de cette institution d’appui à la démocratie ». Et ce mois de décembre a été clôturé avec le paiement de 4,5 millions de dollars ». Ce, avant de décaisser, le 11 février 2022, 21,7 millions de dollars pour les opérations électorales »

Sur ces entrefaites, la CENI, à travers son président, semble ne pas reconnaître la réception, dans ses caisses, de toutes ces faramineuses sommes d’argent. La non reconnaissance susceptible de rendre hypothétique l’organisation des élections dans le délai.

De tout ce qui précède, la déficience communicationnelle dans le chef de ces deux responsables est à la base de ce malentendu qu’il faudra rapidement dissiper pour éviter toute suspicion de vol des deniers publics en vogue actuellement au pays de Félix TSHISEKEDI. Car, les salaires ne peuvent être dissociés des fonds alloués au budget global de la CENI. Mieux encore, les 21,7 millions de dollars doivent absolument être retracés car reconnus comme tels.

L’IGF semble avoir du pain sur la planche dans ce pays au détournement toujours en termes de millions.
Wait and see!

Dieu merci KANDA MPOYI