Le conseiller spécial du président de Ensemble pour la République, Salomon KALONDA, a été interpellé manu militari à l’aéroport international de N’djili il y a quelques minutes.
Selon une source sur place, Moïse KATUMBI qu’il accompagné pour un voyage à Lubumbashi a été désagréablement surpris de voir son proche collaborateur de faire embarqué, comme un malfrat à bord d’une jeep 4 × 4 sans doute dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements, ANR, pour être entendu avant d’être transféré au parquet.
Il faut rappeler qu’au lendemain du sit-in de l’opposition du 25 mai 2023 sur le boulevard du 30 juin, plusieurs noms des proches du présidentiable Moïse KATUMBI étaient cités comme quoi ils avaient des comptes à rendre à la Justice. Parmi lesquels, Salomon KALONDA.
Quels que soient les faits infractionnels qui lui sont imputés, la manière dont il a été pris à l’aéroport international de N’djili par des hommes armés laisse un goût amer d’atteinte aux droits humains, voire tord le cou à l’Etat de droit qui veut que la personne se voit signifiée par deux convocations auprès de l’Officier de justice avant qu’un mandat d’amener ne soit établi.
Les services d’intelligence connaissent mieux que quiconque là où vit à Kinshasa, voire ailleurs, cet homme influent du cercle immédiat de Moïse KATUMBI qu’ils n’avaient qu’à le signifier aux cours et tribunaux, ou alors, si c’est à eux qu’il avait affaire, de l’interpeller de manière citoyenne et civilisée plutôt que à l’ancienne. C’est qui vient de donner un coup de plus à la flamme de la démocratie qui s’effrite davantage au fur et à mesure que nous nous approchons des élections générales prévues en décembre prochain.
Le garant du bon fonctionnement des institutions, Félix TSHISEKEDI, est instamment appelé à se ressaisir en assénant un bon coup de poing sur la table contre ces pratiques du régime passé que son père avait combattu, et lui a fini par vaincre en le déboulonnant.
Wait and see !!!
Dieu merci KANDA MPOYI.