« Tout ce que je fais en politique comme dans la vie professionnelle, je ne m’inspire que d’Étienne TSHISEKEDI WA MULUMBA qui reste une école de la bonne gouvernance, et dont le prêche sur l’amour du Congo et du congolais nourrira à jamais mon imaginaire et guidera mon agir. Ses décennies d’activisme tous azimuts pour apporter le bien-être à notre peuple, lequel peut se résumer aujourd’hui dans l’incontournable slogan-programme le « peuple d’abord » qu’a heureusement fait sien le chef de l’État Félix TSHISEKEDI en dépit des combats d’arrière-garde auxquels il fait face nuit et jour« ; dixit John MPOLESHA MAKENGA, administrateur Gérant du marché Gambela.

Ce sont les mots prononcés par John MPOLESHA au micro dû reporter de Kiosque d’Afrique dépêché sur le lieu pour d’entretenir aussi bien avec lui qu’avec quelques-uns de ses collaborateurs (de la PMEA particulièrement) ainsi que des commerçants pris à la volée.

Bref aperçu historique du Marché

Situé plus ou moins au centre de Kinshasa, le marché Gambela a été construit en 1951 par les colons belges pour l’approvisionnement des habitants des communes environnantes. C’était un marché municipal. Ce n’est qu’en 2012 sous le tristement célèbre gouverneur André KIMBUTA YANGO qu’il cessera d’être municipal pour devenir urbain. Selon un cadre de l’Association des Commerçants du Congo, « KIMBUTA l’avait fait dans l’unique objectif de tirer suffisamment profit des recettes sans jamais penser une quelconque retenue à la source ou à une rétrocession devant permettre au gestionnaire de travailler comme il se devait ».

18 mars 2022: Arrivée de John MPOLESHA MAKENGA

C’est depuis le 18 mars 2020 que cet homme de terrain et d’expériences a été nommé Administrateur Gérant de ce marché, dans les limites spatiales bien connues et définies par le gouvernorat de la ville. En clair, une partie du marché est gérée par la commune, comprenez la (le) bourgmestre, et une partie par l’administrateur gérant proprement dit.

Seul cadre issu de l’UDPS/TSHISEKEDI qui gère un marché « pseudo-urbain » à Kinshasa, John MPOLESHA n’est pas de ceux qui minimisent les responsabilités leur confiées.

Après avoir travaillé dans plusieurs cabinets ministériels sous Joseph KABILA, John MPOLESHA s’est vu appelé à gérer marché alors qu’il aspirait à la gestion d’un ministère ou du moins d’une entreprise publique à la taille de ses ambitions. Loin de se décourager, il s’était promis de remuer ciel et terre pour être à la hauteur des attentes aussi bien de la hiérarchie que de ses collaborateurs et par-dessus tout, des commerçants de ce marché. Question de ne jamais faire piètre figure à l’instar de quelques-uns de ses prédécesseurs. Vœu tenu sans doute jusqu’ici à en croire les témoignages de ses collaborateurs et des commerçants interrogés sur place, et le bilan qu’il a lui-même tenu à  présenter au reporter de Kiosque d’Afrique.

Bilan de 2 ans de gestion de John MPOLESHA MAKENGA

Acte1: Par ses relations, John MPOLESHA MAKENGA a pu arracher pour le marché un partenariat gagnant-gagnant de plusieurs milliers de dollars américains pour le réfectionnement , dans les normes requises, des installations sanitaires du marché. Lesquelles (installations) étaient transformées, faute d’entretien depuis plusieurs décennies, en une cachette de bandits et des shegués.

Selon les informations recueillies sur place, cette partie du marché où sont érigées ces installations a été abandonnée depuis 2010 à cause de la spoliation et de la destruction des fosses septiques par l’ex gouverneur de la ville André KIMBUTA. N’eut été le « dynamisme payant » de John MPOLESHA MAKENGA, ces latrines ne seraient pas à l’état actuel de propreté et de luxure.

Au jour d’aujourd’hui, les partenaires tirent les 60% et le marché les 40% des recettes provenant desdites installations.

Acte2: Plus de 12.000 dollars américains en fonds propres du marché ont été engagés pour les travaux de bétonnage de l’entrée principale du marché devenue très délabrée.

Acte3: Lutte inlassable contre l’insalubrité sur le marché avec l’achat en fonds propres du gestionnaire John MPOLESHA MAKENGA, d’une moto Gizi à 3.500 dollars américains pour l’évacuation des immondices et autres. Un engagement dont l’impact sur les plans de l’environnement et de la santé est sans appel.

Acte4: Travaux de débouchage des aqueducs longtemps restés bouchés. Ce qui a souvent été à la base des eaux stagnantes avant comme après la pluie partout dans le marché. Moustiques et autres conséquences s’en suivaient.

Acte5: Travaux de réhabilitation de plusieurs hangars pour la protection et la sécurité des commerçants ainsi que leurs biens ou marchandises.

Acte6: L’achat, en fonds propres du gestionnaire John MPOLESHA MAKENGA, d’un moteur ultra moderne pour l’extraction et l’évacuation des eaux stagnantes dans les caniveaux, voire des puits.

Acte7: La construction de près de 2.000 tables après la vente des fiches d’identification des commerçants et commerçantes pour un montant de 5.000fc.

Acte8:Travaux de soulèvement en hauteur du pavillon des bijoux où les commerçants menaient leurs activités dans des très mauvaises conditions, particulièrement sous une pluie battante.

Des actes, mieux des prouesses de John MPOLESHA MAKENGA prouvant qu’avec un peu de volonté politique et d’amour de la partie, le marché Gambela revêtira sa robe d’antan.

A l’en croire, John MPOLESHA MAKENGA est avant tout manager que politique. Et en bon manager, il fonde sa gestion administrative sur les 14 principes de du psychologue Fayol dont la division du travail, la discipline, l’unité de commandement sans laquelle l’organisation tombera dans le dépérissement, l’unité de direction, l’ordre, l’équité, l’initiative et l’union du personnel du marché pour ne citer que ça.

Non seulement que ses collaborateurs parlent en bien de lui à son insu, voire les commerçants et commerçantes qui sont, a-t-on appris à nos dépends, qui sont déjà ses potentiels électeurs en 2023.

Wait and see !

Dieu merci KANDA MPOYI