Le Questeur de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa et Élu de la commune rurale de Maluku, l’honorable Papy EPIANA, accompagné d’autres élus provinciaux de Kinshasa ont été reçus par le président de l’Assemblée Nationale, Christophe MBOSO.
Face à l’aggravation de l’insécurité dans l’Est de Kinshasa avec le phénomène « Mobondo » né du conflit intercommunautaire « Téké-Yaka » à Kwamouth bientôt une année, gagnant ainsi des villages jusqu’à Maluku, Menkao, Bagata…Papy EPIANA, s’exprimant pour le compte et au nom de tous les élus de Kinshasa l’ayant accompagné auprès du speaker de l’Assemblée Nationale ce lundi 15 mai 2023, a dénoncé, sans ambiguïté de langage, la politique de déstabilisation concoctée par des politiques en mal de positionnement n’hésitant pas d’utiliser des pseudos chefs coutumiers à cette fin.
« Nous avions suivi une fois à la télévision, les quatre gouverneurs de province qui étaient ici devant. En sortant, le gouverneur du Kwango avait fait une déclaration sur certaines personnes se présentant à vous comme étant chefs coutumiers, mais qui n’en ont pas qualité. Ce sont des gens recrutés par des politiciens ici à Kinshasa pour semer souvent le chao. C’est le cas d’un prétendu KIAMFU Odon qui se pavane à Kinshasa alors que ce n’est pas son vrai nom. Pourtant, un vrai KIAMFU existe et vit à Kwango. Il y a également un certain Zombie MIDI KONGO« ; a-t-il dénoncé.
Il invite le président de l’Assemblée Nationale à faire parvenir ce message de dénonciation au Chef de l’État, Félix TSHISEKEDI afin qu’une réponse péremptoire et rapide à cette question sécuritaire soit trouvée. Car, renchérit-il, « depuis des lustres, ces deux communautés se marient et vivent dans un climat convivial satisfaisant que pareille situation n’est que surréaliste et impensable« .
Signalons que deux jours avant, soit le samedi 13 mai 2023, les chefs coutumiers de la province de Mai-Ndombe avaient saisi à Kinshasa, le bureau de représentation des Nations Unies sur la situation d’insécurité persistante et grandissante dans leur province, tout en accusant à leur tour, le gouvernement central de complicité avec leurs bourreaux en vue d’une « épuration ethnique » selon leur avocat Conseil, le député national Willy BOLIO qui chiffre à plus ou moins 2000, les populations tuées dans ce conflit.
Wait and see !
Dieu merci KANDA MPOYI.