Au cours d’un point de presse qu’il a animé en début d’après-midi au salon rouge du Ministère des Affaires Étrangères, Christophe LUTUNDULA a, sans détour, fait table rase de la présence infructueuse de la force régionale de l’EAC sur le sol congolais.
Au cours de ce point de presse tenu ce samedi 13 mai 2023 au salon rouge du Ministère des Affaires Étrangères dont le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères et de la francophonie, Christophe LUTUNDULA PEN APALA a posé cinq questions de première importance dont les réponses satisfaisantes n’auraient certainement pas amené le gouvernement congolais à recourir aux services des troupes de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, SADC.
C’est une véritable table rase que Christophe LUTUNDULA a fait compte tenu de la présence infructueuse de la force régionale de l’EAC dont la prise en charge a coûté plusieurs millions de dollars américains à la République Démocratique du Congo, soit près de 70% du coût global de la mission jusqu’en juin prochain.
Sans doute, au lieu que ces dépenses servent à la cessation des hostilités perpétrées depuis plusieurs par le Rwanda sous couvert du M23 dans l’Est, la force régionale de l’EAC a, à en croire le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe LUTUNDULA, agit « unilatéralement en créant des zones tampon pourtant jamais décidées, voire débattues ni entre les Chefs d’État, encore moins entre les chefs d’État-major des différentes armées faisant partie de ladite force ». Une situation qui vient confirmer les dénonciations faites depuis le début du déploiement de cette force relatives à la « fraternisation de ces troupes régionales d’avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda dont le retrait est, jusqu’à preuve du contraire, fantaisiste et cosmétique » selon le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe LUTUNDULA.
D’où ces cinq questions majeures justifiant l’appel à l’aide du gouvernement congolais à la force de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, SADC, laquelle (force), à la différence de celle de l’EAC qui, à en croire Christophe LUTUNDULA, « n’a pas délibérément exécuté le prescrit de l’article 3 de la Charte définissant sa mission en République Démocratique du Congo, RDC, la force de la SADC qui pourra certainement être déployée d’ici à la fin du mois de juin prochain, aura et exécutera un mandat offensif pour ramener mordicus la paix dans l’Est du pays ».
Q1 : Où sont actuellement les terroristes du M23 qui se seraient retirés des zones jadis occupées par eux, et actuellement occupées par les troupes de l’EAC?
Q2: Où sont passées les armes dites sophistiquées par l’ONU ainsi que leurs munitions ?
Q3: Qui sont alors les éléments du M23 qui sont bien aperçus dans les rues de certaines zones soi-disant sous contrôle des troupes de l’EAC en train de faire leur vie en tenue civile, cohabitant et fraternisant avec les militaires kényans, ougandais et j’en passe ?
Q4: A quel pays revient la souveraineté des territoires prétendument libérés par l’EAC dont l’accès est curieusement interdite à l’armée nationale ?
Q5: Pourquoi les milliers des citoyens congolais déplacés dans les zones soi-disant jadis occupées par les terroristes du M23 ne reviennent toujours pas dans leurs milieux de vie censés être en paix actuellement ?
Telles sont les questions auxquelles aucun membre de l’EAC, à quelque niveau que ce soit, ne pourra jamais répondre jusqu’à ce que le dernier soldat de cette force régionale quittera le sol congolais.
Wait and see !
Dieu merci KANDA MPOYI