Bientôt, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante, CENI, dirigé par Denis KADIMA, va devoir faire face à des manifestations des protestations. Celle en perspective est programmée par les Mouvements citoyens qui veulent manifester leur opposition au vote électronique, un de trois modes prévus dans la loi électorale promulguée par le Président de la république, Félix Tshisekedi.

En effet, conscients du danger que représente le vote électronique, prévu dans l’actuelle loi électorale, des jeunes et mouvements citoyens se sont décidés de mener désormais des actions des protestations. Ils seront ce vendredi 5 août devant le siège de la CENI pour demander au Président de cette institution de ne pas opter pour ce mode de vote.

«Nous sommes désormais engagés à militer contre le choix du vote électronique. N’ayant pas des bulletins de vote, il est difficile avec ce mode de vote d’apporter la preuve contraire de ce que peut donner comme résultats par la machine à vote dématérialisé et virtuel», soutient Me Wambe Lohombo, Président de l’association Congojustice.

Et de poursuivre : «Connaissant le danger de ce vote et ses méfaits, nous sommes mobilisés avec d’autres mouvements citoyens et jeunes pour un rendez vous le vendredi 5 août prochain, devant la CENI pour demander au président de cette institution de ne pas opter pour ce mode. Une sorte de mise en demeure».

En fait, l’article 47 de l’actuelle loi, prévoit trois modes de vote à savoir, le manuel, le semi-electronique et électronique. Elle donne à la CENI la faculté d’opérer le choix entre ceux-ci.

Ph.K