La colère des élus FCC est palpable à l’hémicycle de la Chambre basse du Parlement congolais. Elle est due au report du de l’audition du Ministre de PTNTIC, Augustin Kibassa Maliba au sujet du dossier RAM. Après avoir boycotté la séance, ils ont annoncé d’initier une motion contre le ministre mis en cause.
Les députés nationaux du Front Comment pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, ont boycotté la séance plénière de ce jeudi 07 octobre 2021. Ils exigent que la question sur la taxe RAM soit épuisée avant que le bureau de l’Assemblée nationale ne puisse programmer d’autres matières.
Ainsi, ces élus s’inscrivent en faux contre la démarche du Bureau de la chambre basse qui est venu soumettre un autre ordre du jour sans fournir les explications claires sur le report de l’audition du Ministre Kibassa Augustin.
Motion de défiance contre le ministre Kibassa
L’ordre du jour de la plénière de ce jeudi 07 septembre 2021 a été largement contesté par les députés majoritairement de l’opposition, spécialement ceux du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.
Après adoption de l’ordre du jour, le FCC Fidèle Likinda a soulevé une motion incidentielle pour rappeler les us et coutumes parlementaires qui voudraient, selon lui, que le bureau explique d’abord aux députés les raisons du report sine die de l’ordre du jour du mercredi avant d’en adopter un autre ce jeudi.
Selon Jean-Marc Kabund, 1er vice-président du bureau et président de la séance, le report à une date ultérieure ne signifie pas que la question est définitivement supprimée.
« En plus, l’ordre du jour (de ce jeudi ndlr) a déjà été adopté. Comment voulez-vous que nous revenions encore en arrière ? », a rétorqué Kabund aux élus du FCC qui ont par la suite vidé la salle pour une déclaration à la presse.
Dans cette déclaration, le député Lucain Kasongo a notamment fait savoir que le FCC initie une autre motion de défiance contre le ministre Kibassa Maliba.
Signalons que le bureau de la chambre basse du parlement avait reporté à une date ultérieure la plénière sur l’audition du ministre Augustin Kibassa pour des raisons purement techniques.
Pour rappel, la quasi-totalité des députés nationaux exige la suppression pure et simple de la taxe RAM. Ils estiment que cette taxe n’a pas de base légale. Plusieurs élus du peuple affirment même qu’elle est une escroquerie.
Aleck SHAKO