En dépit de la nouvelle ce vendredi matin du maintien, par les FARDC, d’une pression militaire sur l’armée rwandaise dite M23 en vue de déloger de Nyakabingu, à 7 km de la cité de Kitshanga, les éléments RDF/M23 ont été aperçus hier dans la soirée dans une escorte avec des blancs non autrement identifiés à bord des ces véhicules.

Plusieurs sources locales révèlent que le but des terroristes de conquérir mordicus ce territoire de Masisi est particulièrement économique d’autant qu’il s’y trouve, dans la cité stratégique de Rubaya, des tonnes de coltan et cassitérite stockées il y a plusieurs mois, sans trouver le moyen de les faire subrepticement évacuer au Rwanda. Voilà qui explique, selon un notable du territoire précité, « l’entrée de ces pickups Toyota pour faciliter l’évacuation rapide de ces minerais« .

KAGAME fait-il pression sur TSHISEKEDI ?

Se voyant depuis peu dans l’incapacité d’honorer ses engagements avec le Qatar en raison de la suspension par Félix TSHISEKEDI dès accords économiques avec son pays dont le boycott d la rencontre de Doha le lundi dernier par Félix TSHISEKEDI aura été un coup violent administré à KAGAME, ce dernier semble désormais décider de passer à la vitesse supérieure : les tirs d’obus sur un avion de chasse congolais n’a été qu’un effet d’annonce. Ce, d’autant que le lendemain, l’attaque de la cité de Kitshanga a été lancée et conquise.

Par ailleurs, une communication des terroristes RDF/M23 à l’endroit de la force régionale en dit long sur les velléités expansionnistes et les appétits gloutons de Kigali sur l’Est de la RDC. C’est l’exigence des RDF/M23 faite à l’EAC de demander aux FARDC de quitter la ville de Goma afin de la laisser sous le contrôle de cette force régionale. Ce qui leur permettra d’exploiter à souhait le sous sol de cette contrée, et ainsi honorer éventuellement quelques engagements avec les gros financiers tel le Qatar.

TSHISEKEDI cède-t-il déjà aux pressions ?

Chacun pourra donner une réponse à cette question en analysant minutieusement les péripéties ou les circonstances qui entourent la prise de la cité de Kitshanga dûe, selon une source locale, au retrait à peine croyable, de ladite cité ce jeudi 26 janvier dans l’après-midi par les FARDC « faute des munitions et troupes de relève« .

Dans le même registre, la société civile locale accuse d’ailleurs Kinshasa et le gouvernorat militaire du Nord-Kivu d’être à la base de la déconfiture des FARDC pour la chute de Kitshanga.

« La véranda mutshanga a depuis plusieurs jours alerté les autorités à tous les niveaux de la nécessité d’un renfort en munitions et en hommes de troupes pour des relèves sans succès« ; s’écrie-t-elle.

Devant cette situation qui frise la haute trahison, l’opinion ne peut s’interdire de penser que Kinshasa cède en se voilant, aux pressions de Kigali qui tient à honorer mordicus ses engagements. Et au cas où ce ne serait pas le cas, Kinshasa doit diligenter, toutes affaires cessantes, une enquête sérieuse pour établir les responsabilités dans la chute rapide de la cité de Kitshanga. Ce qui rassurera tout le monde que la guerre n’est pas effectivement politique.

Wait and see !

Dieu merci KANDA MPOYI.