De plus en plus en République Démocratique du Congo la mission de la police nationale se pervertit. Ce corps de sécurité appelé à protéger les personnes et leurs biens n’hésite plus à abattre, même pour rien, des paisibles citoyens à l’instar de ce chef de travaux froidement abattu par un policier au Kasai-orientale.
Dans un communiqué de presse paru ce mercredi 08 juillet 2022 signé par MVUTU NGAMBELE René (Chef de travaux) et KINKANI KASONGO Jude-chrétien (Assistant 2), respectivement Président National et Secrétaire Général, dont une copie est parvenue à »Kiosque d’Afrique », il est porté à la connaissance de la communauté universitaire et aux autorités l’assassinat, par un policier, ce 06 juillet 2022, du chef de travaux Roger LUBUIKA KABAMBA à 13h en territoire de Katanda, dans la province du Kasaï-Orientale.
« La coordination nationale du Syndicat National de Chefs de Travaux et Assistants, SYNACASS, en abrégé, a tenu une réunion d’urgence élargie aux Présidents provinciaux et établissements SYNACASS-RDC suite à l’assassinat de leur collègue CT Roger LUBUIKA KABAMBA, abattu par un élément de la police nationale congolaise à Katanda« ; lit-on dans le communiqué.
Se voyant livrés à eux-mêmes, et dans l’espoir de faire entendre raison aux autorités, ce corps enseignant prévoit un certain nombre de mesures.
« Deux jours sans craie et scientifiques dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire publics de la RDC ce samedi 9 juillet date de l’inhumation du collègue, et le lundi 11juillet suivi d’une marche de protestation à Kabinda pour exiger que justice et réparation« ; poursuivent-ils.
Cette organisation professionnelle interpelle les uns et les autres pour la stricte observance de cette mesure.
« La coordination nationale de SYNACASS demande aux CT, Assistants et CPP le respect de cet arrêt d’activités pour honorer la mémoire de ce scientifique et fixera la date de la grève sèche et générale 24h après cet événement« ; conclu le communiqué.
Plusieurs observateurs continuent de croire que : » aussi longtemps que la police congolaise ne cessera pas d’être un refuge pour les ratés intégraux, les bandits de grand chemin, les voyous nés que certains officiers supérieurs enrôlent dans cette police soit par affinités soit par corruption (modique somme d’argent), la population civile continuera à se plaindre, à compter des morts, à vivre dans l’insécurité totale plutôt que dans la quiétude comme ailleurs« .
Dieu merci KANDA MPOYI.